Mise Au Point décore votre intérieur !

Imaginez le Pays de Gex en grand format sur papier peint…

C’est désormais possible grâce à nos images très haute résolution.

Impression photo sur papier peint

Impression photo sur papier peint

Impression photo sur papier peint

Impression photo sur papier peint

Nous avons également d’autres photos très haute résolution de France et de quelques pays du monde qui supportent ces grands tirages…

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez mettre l’Ouest Américain dans votre salon !

 

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La première photo Gigapixel du Pays de Gex

Imaginez ce qu’il peut se cacher derrière une image de 5 mètres de long… 2.7 milliards de pixels… un assemblage de 106 photos… voici la taille de l’image bruteAprès recadrage, il reste encore 1.3 gigapixels !

Panorama gigapixel

Panorama gigapixel du Mont Blanc vu depuis le Pays de Gex

Vous voulez naviguer dans l’image ? Cliquez dessus !

Un tirage de 5 mètres de long a été réalisé en exclusivité pour les Confrontations gessiennes de la photographie 2012

Pour plus d’information sur la technique du panorama par assemblage, consulter notre article.

 

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La photo HDR (High Dynamic Range)

Derrière ces 3 lettres se cachent des mots qui sont souvent traduits comme « dynamique étendue ». Par dynamique on entend la possibilité de capturer dans une photo une palette de luminosités allant des zones très sombres à très claires. C’est ce que notre oeil arrive à faire lorsque l’on regarde un paysage très contrasté… sauf que la pupille se dilate ou se contracte suivant la luminosité de la scène !

En photographie, nous restons limités à un certain nombre de valeurs d’expositions que le capteur numérique peut gérer sans restituer de zones « cramées » (blanches) ou trop sombres (noires). A noter que le problème était le même en argentique. La technologie évolue et les nouveaux boitiers étendent ces possibilités. Cependant il reste toujours des situations où une seule photo ne sera pas suffisante pour restituer tous ces contrastes. C’est là que la technique HDR vient nous aider…

Prenons l’exemple d’une photo en contre-jour…

 ouverture : f/16  vitesse : 1/400s

Dans ce cas de figure, l’appareil essaie de calculer la meilleure exposition mais la grande luminosité du ciel et du soleil crée des zones blanches dites « cramées ». Essayons maintenant la même photo mais en s’efforçant cette fois d’avoir la bonne exposition au niveau des zones claires comme le ciel. On obtiendra la photo suivante :

ouverture : f/16  vitesse : 1/1000s

Ici, le ciel est bien exposé mais nous perdons les détails qui sont dans les zones sombres comme le tronc de l’arbre de droite. Ce type de photo pourrait par contre être utilisé si l’on veut mettre en valeur la forme de l’arbre ce qui n’est pas notre souhait ici.

Il nous faut donc une autre photo avec la bonne exposition au niveau des zones sombres :

ouverture : f/16  vitesse : 1/125s

Les détails de l’écorce de l’arbre sont cette fois bien visibles mais le ciel trop lumineux est cette fois-ci réellement cramé.

La technique HDR consiste donc a prendre ces 3 photos : expo normale, expo zones claires et expo des zones sombres afin de les combiner à l’aide d’un logiciel spécifique. Ce logiciel va calculer pour chaque point de l’image la meilleure valeur à restituer en s’appuyant sur les 3 photos réalisées. A l’aide des 3 images, il sera capable de reconstituer une image plus « homogène » en terme d ‘exposition.

Voici une restitution possible :

Dans cette image, on retrouve un joli ciel non cramé ainsi qu’une bonne définition au niveau du tronc de l’arbre. Revenez à la photo d’origine et comparez. L’atmosphère dégagée est complètement différente et chacun appréciera selon ses goûts. Par rapport au traitement HDR j’ai rajouté un filtre « refroidissant » accentuant un peu les bleus et renforçant l’aspect froid du paysage.

Attention toutefois : les logiciels HDR sont paramétrables et vous permettent de « forcer » les zones sur lesquels vous voulez intervenir. Le risque est de rapidement obtenir des photos avec une ambiance un peu trop irréelle et trop déconnectée de l’image d’origine.

En résumé : la technique HDR consiste à prendre 3 photos (en général) d’une même scène avec 3 expositions différentes : expo normale, zones claires et zones sombres. Sur certains boitiers cette opération consiste à utiliser la fonction « bracketing » qui permet de prendre 3 photos en rafale avec une valeur d’exposition différente et paramétrable. Plus rarement, cette fontion « bracketing » permet de gérer plus de 3 photos et obtenir ainsi une plus grande palette d’expositions. L’utilisation d’un logiciel spécifique est ensuite nécessaire afin de générer une image intégrant les meilleures expositions provenant des images sources. Pour ma part j’utilise le logiciel Photomatix Pro qui a la particularité de pouvoir automatiser totalement la génération des ces images suivant mes paramètres pré-définis… pratique lorsque vous revenez d’un reportage photo avec plusieurs dizaines de panoramas HDR à traiter !

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La photo de spectacle en salle

Les photos du dernier spectacle de danse ont suscité beaucoup de questions sur la technique de prise de vue utilisée.

Pour ceux qui n’ont pas accès aux photos du 2 et 3 Mai, je vous invite à consulter la galerie photo d’un autre spectacle de danse réalisé dans les mêmes conditions : http://www.miseaupoint.org/e_dspirit.html

Je vais donc essayer d’expliquer la technique (ma technique) utilisée pendant ces spectacles… le but est de partager… non ?

Pour ceux qui ne sont pas trop familiarisés avec les termes et bases de la photo, je conseillerai au préalable la lecture de quelques articles de ce blog essayant humblement de donner une première introduction. Ca commence ICI.

Qui dit « Spectacle en Salle » dit « conditions de lumière très difficiles » et en général « flash interdit« . Et si on rajoute le mot « Danse« , on pense tout de suite à la galère pour « figer le mouvement » ou au moins pour avoir quelque chose de net !

Je plante donc le décor : un spectacle de danse dans une salle sombre avec une scène éclairée par des spots mettant en valeur certaines zones. Pour compliquer le tout on fait varier l’intensité lumineuse selon la chorégraphie et l’ambiance recherchée. On rajoute les danseurs et leurs chorégraphies et l’on obtient un joli défi, mettre en valeur le spectacle.

Trêve de plaisanterie, parlons photo. La plupart des photos effectuées sur ces deux spectacles ont été réalisées avec les paramètres suivant :

  • couple vitesse – ouverture : entre 1/60s – f/2,8  et 1/200s – f/3,2
  • sensibilité : entre 1200 et 1600 ISO

Pour pouvoir utiliser ces paramètres, vous comprendrez que le matériel utilisé à une très grande importance. Il faut un objectif lumineux, capable d’ouvrir à f/2,8 sur une plage de focale. Et il faut également un boitier capable de bien gérer ce fameux bruit numérique au delà de 800 ISO. Dans mon cas, j’ai utilisé un Canon EOS 5D avec l’objectif 70-200 f/2,8 IS USM.

Pourquoi une telle débauche de moyens me demanderez-vous. Prenons un exemple en commençant par la vitesse. Pour avoir une photo nette, il vous faut au moins être à 1/60s pour éviter le flou de bougé. Ceci dépend également de la focale de l’objectif et de la présence ou non d’un stabilisateur. Comme l’on parle de danse, une vitesse plus rapide ne serait pas du luxe donc prenons une vitesse de 1/100s comme point de départ. Pour pouvoir utiliser cette vitesse dans la plupart du spectacle, il faut fixer l’ouverture à f/2,8 et la sensibilité entre 1200 et 1600 ISO. Si nous prenons un objectif qui ne peut pas ouvrir à plus que f/5,6 dans les mêmes conditions de lumière, la vitesse sera divisée par 4 et descendra à 1/25s pour f/5,6 donc pas utilisable. On voit ici toute l’importance d’un objectif dit « lumineux ».

Autre problème à régler, la sensibilité. Tous les boitiers ne sont pas égaux sur leur gestion du bruit à cette sensibilité là. Même si de gros progrès ont été faits, l’apparition du bruit à 1600 ISO est inévitable et la photo demandera un traitement afin de le réduire. Le Canon 5D est un boitier gérant plutôt bien les 1600 ISO ce qui facilite la réduction logicielle du bruit par la suite.

MAJ Janvier 2013…

La technologie progresse et les nouveaux boitiers comme le 5D MkIII gèrent désormais les 6400 voir 12800 ISO aussi bien qu’un « vieux » 5D à 1600 ISO. Passer de 1600 à 6400 ISO… c’est 4 fois plus de lumière… donc des vitesses 4 fois plus rapides… plutôt intéressant !

Voici pour les paramètres de base. La prochaine question est comment gérer ces paramètres pendant la prise de vue car les conditions de lumière changent constamment. La tentation du mode automatique est grande. Pourquoi ne pas fixer l’ouverture la plus grande et laisser l’appareil gérer la vitesse selon la luminosité. Dans ce cas de figure l’élément clef est la mesure de la lumière par l’appareil. En mode multi zones (souvent le paramètre par défaut), l’appareil mesure la luminosité globale de l’image. Si vous n’avez qu’une faible partie éclairée (cas des spots sur scène), l’appareil pensera que la zone est sombre est baissera la vitesse de manière trop importante ce qui va cramer la zone éclairée et rendre inutilisable la photo. Changer le mode de mesure pour une mesure dite « spot » peut être une bonne alternative car seule la zone centrale sera utilisée pour la mesure. L’inconvénient est de pouvoir s’assurer que la zone éclairée est bien au centre de l’image… pas toujours évident, et pas toujours esthétique.

On en revient donc au mode manuel : on fixe la vitesse, l’ouverture et la sensibilité selon l’éclairage. Dans ce cas de figure il faut être très vigilant aux changements d’intensités lumineuses afin de pouvoir agir sur la vitesse par exemple. Il faut bien connaitre son appareil et constamment vérifier les informations parvenant dans le viseur mais par expérience cette méthode donne les meilleurs résultats.

Voilà… le spectacle est fini. Maintenant vous avez vos 2000 photos (cas du 2 et 3 Mai) qu’il va falloir traiter. Ce traitement est un passage obligé, comme on le faisait avec le tirage labo pour l’argentique. Beaucoup de personnes pensent que le fichier Jpeg sortant de l’appareil photo est le résultat final et que tout est fait. En fait ce fichier Jpeg n’est que le résultat d’un calcul interne au boitier permettant d’obtenir un résultat convenable et utilisable de l’image. Dans des cas spéciaux comme celui d’un spectacle de danse, il est préférable d’utiliser le fichier brut issu du capteur, c’est le format RAW. Celui-ci doit être « traité » afin d’obtenir l’image voulue, à charge de l’utilisateur de jouer sur ces paramètres de traitement : exposition, saturation des couleurs, accentuation, gestion des niveaux… Heureusement, de nombreux logiciels (même gratuit) permettent d’automatiser cette tâche… ce que je ne fais généralement pas car je veux m’assurer d’obtenir le résultat optimum pour chaque photo suivant les conditions de prise de vue.

Ce traitement n’est que la première étape, il faut ensuite sélectionner les photos, recadrer, corriger les couleurs, harmoniser les tons clairs et foncés et… supprimer le bruit.

J’effectue toutes ces étapes manuellement et avec l’aide de scripts personalisés permettant d’enchainer plusieurs commandes de traitement définies au préalable. Durée totale de traitement d’une photo : tous traitements confondus, entre 1 et 2 minutes selon la complexité. vous comprendrez pourquoi les photos d’un spectacle ne sont pas publiées dans les 2 heures qui suivent !

Cependant, je pense que le jeu en vaut la chandelle et qu’il apporte une meilleure qualité afin de faire ressortir les émotions vécues pendant le spectacle. Il est vrai que pour le côté émotion, la technique n’est qu’un facilitateur… le coup d’oeil c’est mieux ! Participer aux répétitions est aussi un excellent moyen de préparer le terrain. Cela permet d’anticiper quelques photos qui feront mouche !

Cet article se veut un complément des articles liés aux techniques de base. Il permet, par un cas pratique (bien que particulier) de voir comment mettre en oeuvre et manipuler les paramètres de base de la photo et de la photo numérique en particulier. N’hésitez pas à laisser vos commentaires ou questions au passage. L’objectif de ce blog est d’échanger.

A bientôt

 

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La photo panoramique

Commençons par une petite explication de texte : on parle de photo panoramique pour les photos au format allongé avec un rapport d’au moins 1/3 (20×60 par exemple). Ces photos peuvent donc englober un angle de champ assez large : 120°, 180° ou beaucoup plus ! Pour couvrir ces angles de champ, il n’y a pas de miracle : il faut assembler plusieurs photos. On parle alors de panoramique par assemblage.

Les photos présentes dans la galerie « Panoramas HD » ont été créées par cette technique d’assemblage : de 5 à 7 photos pour les plus simples et jusqu’à 83 photos pour la plus grande !

Alors… comment fait-on pour passer de 5 photos :

à 1 seule ?

Je vais vous donner ici les techniques de base que j’utilisent et qui permettent de se débrouiller sans autre matériel que son appareil : pas de trépied, pas de rotule motorisée. Les logiciels d’assemblage qui existent aujourd’hui pemettent de démarrer facilement avec des photos prises à main levée. Une fois cette technique maitrisée, on pourra approfondir avec l’aide de matériel spécialisé. Commençons d’abord simplement :

Prise de vue

C’est un point important, donc pas de précipitation. Il faut choisir le cadrage le plus adapté (vertical ou horizontal), la focale a également son importance car le nombre de photos en dépendra. Pour une même image finale, faire un assemblage de photos prises au 100mm demandera beaucoup plus de clichés que si vous êtes à 35mm. Commencez par 3 ou 4 photos de paysage pour vous faire la main.

Les paramètres

La théorie veut que toutes les photos de votre image soient prises dans les mêmes conditions : exposition, mise au point … donc mode manuel ! Pour définir les bons paramètres, fixez différents points de votre image globale avec votre viseur et notez les paramètres affichés. Imaginons que l’ensemble du panorama puisse être pris avec une vitesse de1/250s pour une ouverture de f/9. Mettez vous en mode M et sélectionnez ces paramètres. En faisant cela, vous interdisez à votre boitier de réfléchir et vous garderez la même exposition sur toute vos photos.

Autre paramètre à régler pour toutes les photos : la mise au point. Celle-ci ne doit pas changer d’une photo à l’autre, donc débrouillez vous avec votre boitier pour désactiver l’auto-focus ! Je ne parle même pas de la balance des blancs qui, elle aussi, devrait rester figée ! (laissez la de côté pour l’instant).

Les logiciels d’assemblage sont de plus en plus performants et sont capables de corriger des différences d’exposition entre les photos mais en passant en mode manuel, vous vous assurez une bonne part de réussite.

Le recouvrement

La qualité de l’assemblage dépend essentiellement de ce paramètre. Comptez 25 à 30% de recouvrement entre les photos. Cela peut paraitre énorme mais selon la focale, 30% ne seront pas de trop pour gérer les problèmes de distorsion ou perspective. La rigueur sera donc de mise pendant les prises de vue. Essayez de jouer avec les repères de votre viseur pour vous décaler entre 2 photos.

Le point nodal

Pour résumé, c’est le point de rotation idéal de l’objectif. C’est autour de cet axe idéal que les photos doivent être prises si l’on veut que la juxtaposition soit parfaite. C’est donc à cause de ce fameux point nodal que l’on recommende l’usage d’un pied et support spécifique pour le panoramique. Lorsque l’on fait ses photos à main levée, il faut donc simuler ce point en tournant autour de l’appareil comme s’il était sur un axe… donc exercice intéressant si vous tenez votre appareil à bout de bras !

L’assemblage

Il existe de nombreux logiciels d’assemblage, du gratuit au payant, du très simple au plus compliqué. J’utilise personnellement Autopano Pro. Une petite recherche sur Internet vous aidera rapidement à trouver ces logiciels et même des comparatifs. Certains logiciels payant possèdent également une version gratuite qui permet de se faire la main en découvrant les principales fonctionalités.

En résumé

J’espère vous avoir donné les premières bases pour démarrer dans le domaine du panoramique. Il est clair que travailler en mode manuel est plus facile avec un reflex qu’avec un compact. Les logiciels d’assemblage sont également de plus en plus perfectionnés, donc si vous êtes intéressés… il n’y a plus qu’à se lancer !

Revenez nous donner vos impressions après vos premiers essais !

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